C’est dès 1984 qu’un groupe de femmes juristes commença à travailler sur les droits des femmes et des enfants. En 1986, l’Association des Femmes Juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI) fut officiellement créée en tant qu’ONG. Ses membres sont des femmes ayant fait une carrière en droit. On trouve donc en son sein des magistrat.e.s, des avocat.e.s, des notaires, des juristes, etc. qui traitent des thématiques suivantes :
Les femmes de l’AFJCI se sont fixées comme objectifs :
Pour atteindre ses objectifs, l’AFJCI promeut l’accès à la justice en Côte d’Ivoire, et mène des actions d’éducation juridique afin qu’elles puissent se les approprier et revendiquer leurs droits, le cas échéant renforce les capacités des populations sur le droit. Elle utilise divers types d’interventions dont des enquêtes, des conférences, des séminaires, des interventions dans les médias médiatisations, des tables rondes, des consultations juridiques publiques, des stages de formations, des enquêtes sur des violations des Droits de l’Homme, des mobilisations communautaires, du plaidoyer, des publications, des manifestations culturelles, des brochures de vulgarisation du droit, des formations de Parajuristes, des sensibilisations sur les droits sensibilisations.
Le Projet d’appui à l’amélioration de l’accès aux droits et à la justice en Côte d’Ivoire (PALAJ) est un projet important pour l’AFJCI. Il a pour objectif principal le rapprochement de la justice et des justiciables, c’est à dire à renforcer à la fois l’offre et la demande de justice. Le projet vise en particulier à améliorer l’accès à la justice pour les groupes vulnérables comme les femmes et les enfants.
L’AFJCI travaille à l’obtention du statut d’utilité publique et à se doter d’un siège. Elle entend aussi augmenter le nombre de ses cliniques juridiques pour se rapprocher davantage des populations.
Son plaidoyer au niveau national va s’élargir et se porter sur les droits sexuels et reproductifs afin qu’ils deviennent une réalité en Côte d’Ivoire, et afin d’obtenir des financements pour accroître les activités de mise en œuvre de ses objectifs.
« Grâce à ce partenariat, l’AFJCI a vu ses capacités renforcées en stratégie de plaidoyer, en santé sexuelle de la reproduction et aussi en bonne gouvernance »
Responsable de l’AFJCI
Selon les femmes juristes, le partenariat avec l’Alliance a beaucoup apporté à leur association : le carnet d’adresse de l’AFJCI s’est par exemple enrichi et le nombre de ses partenaires a augmenté.