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– 6 communes s’engagent pour la planification familiale au Burkina Faso

Suite aux actions de plaidoyer engagées par l’association SOS/Jeunesse et Défis auprès des autorités communales dans le cadre du projet « voice for health », un dispositif a été mis en place pour le suivi des actions du projet « plaidoyer pour un accès aux services de santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes dans huit communes du Burkina Faso ».

Voici les 6 étapes qui ont été nécessaires à l’engagement de communes pour la planification familiale.

1. Rencontre et échanges individuels avec les autorités locales
Organisé en début de projet, ces rencontres ont permis d’expliquer l’esprit du projet et de susciter l’adhésion des autorités locales.

 

2. Présentation du projet aux autorités administratives, services de santé, responsables des services de l’éducation des lycées et collèges, leaders d’opinion, et organisation de la société civile locale
Ces rencontres, cadrées par un cadre de concertation sous la responsabilité du Haut Commissaire, ont permis de présenter le projet aux autorités locales et à l’ensemble des parties prenantes du projet.
Cette étape est l’occasion de présenter l’état de la situation sur l’accès à la planification familiale des femmes et surtout l’accès des adolescents et des jeunes aux services de Santé Reproductive (SR) ainsi que la situation des grossesses non désirées en milieu scolaire et au sein de la communauté.

A l’issue de ces prises de contact, un atelier a été organisé dans chaque province, présidé par le Haut-commissaire de la province réunissant les Présidents de Délégation Spéciale et les SG, le/la responsable SR du District, les directions techniques telles que la DPENA et la DPASSN , les responsables d’établissements scolaires et sanitaires, les superviseurs communaux, les organisations de jeunesse, tou-te-s représentants des 2 communes bénéficiaires du projet. Cet atelier a permis de faire l’état de la situation de la santé reproductive des adolescents et jeunes au niveau national et local (district sanitaire et spécifiquement dans les CSPS de référence de chacune des communes). Il a aussi servi de cadre pour présenter le projet dans sa totalité, ainsi que les différentes parties prenantes et leur rôle pour l’atteinte des objectifs.

 

3. Mise en œuvre d’activités de mobilisation sociale en milieu scolaire sur les grossesses non désirées
Les activités de mobilisation sociale,des conférences débats, des émissions radiophoniques et des jeux concours sur la planification familiale et les grossesses non désirées et des échanges entre élèves, responsables de l’éducation et services de santé, sont en cours de réalisation dans les lycées et collèges des zones d’intervention.

 

4. Organisation de cadre de concertation entre autorités municipales, associations de jeunesses et de femmes, leaders communautaires, responsables des lycées et collèges, autour de l’accès aux services de santé sexuelle et reproductives des adolescents et des jeunes, avec un focus sur la planification familiale et les grossesses non désirées
Ces cadres de concertations ont été organises dans les 8 communes cibles du projet.

 

5. Engagement des leaders communautaires, notamment des responsables religieux et des leaders traditionnels pour plus d’action sur la planification familiale
Cette implication s’est faite à travers des visites de plaidoyer et de rencontre d’échange et de sensibilisation des leaders communautaire sur l’accès des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive, y compris la planification familiale.

 

6. Organisation de sorties de suivi évaluation
Ces sorties de suivi évaluation ont aussi permis de rappeler, voire d’interpeller, la délégation spéciale sur son engagement à inscrire une ligne budgétaire concernant la santé reproductive ainsi que la planification familiale dans leurs plans communaux de développement.
Au cours de ces sorties, des échanges ont eu lieu autour de l’engagement des autorités communales et de la délégation spéciale pour la planification familiale, et la nécessité de s’engager par le biais de l’allocation de ressources par la commune sur la planification familiale.

 

A l’issue alors de ces échanges et au regard des activités de plaidoyer déroulées dans la commune, 6 communes (Diabo, Diapangou, Pissila, Kaya, Namounou et Tansarga) se sont engagées à travers des documents écrits pour l’allocation de ressources à la planification familiale dans le plan communal de développement.