– Rencontre entre SOS/JD et le ministre de la santé du Burkina Faso pour un accès gratuit à la PF
Le 20 juin dernier, SOS/JD, membre d’Alliance Droits et Santé, a été choisie par d’autres organisations de la société civile burkinabé pour conduire les discussions avec le ministre de la Santé du Burkina Faso sur les questions de santé des populations notamment les jeunes.
Au cours de cette réunion SOS/JD était chargée de mener les discussions avec le ministre notamment sur la Planification Familiale Post-Partum (PFPP) dans le pays ainsi que sur le budget dédié à l’accès des jeunes aux services PF, et surtout sur la nécessité de rendre la planification familiale (PF) gratuite au Burkina.
Le ministre a accueilli ces propositions avec enthousiasme et a par ailleurs convié SOS/JD à se joindre à une équipe de travail qui réfléchit sur le mécanisme de gratuité de la PFPP au Burkina Faso afin d’apporter son expertise et ses suggestions sur la mise en place du projet. Sur le long terme, l’objectif est donc de parvenir à l’inclusion de la PF dans le paquet de gratuité au Burkina.
La rencontre a également été l’occasion de préparer le plaidoyer pour le sommet de Londres qui aura lieu en e juillet, puisque le ministre de la santé y participera en qualité de représentant de l’ensemble des ministres de la santé de l’Afrique de l’Ouest. De ce fait, SOS/JD a redoublé d’efforts pour faire entendre la voix des jeunes, en insistant sur la nécessité d’accroître la part du budget qui leur est réservé pour la création de services de planification familiale dédiés, en agissant sur l’ensemble des activités (offre de service, création de la demande et le plaidoyer). A ce sujet, le ministre a promis de porter ce message lors du sommet et une réunion de suivi sera réalisée à son retour afin de voir comment traduire en pratique à l’échelle du Burkina les décisions prises durant cette rencontre internationale de haut niveau.
Pour finir, SOS/JD est revenue sur la nécessité d’accélérer la budgétisation du Plan National d’accélération de la PF 2016-2020 et surtout de garantir au moins 30% des activités pour les adolescent.e.s et les jeunes. Tout comme pour les autres demandes qui lui ont été adressées, le ministre a soutenu cette proposition et s’est dit prêt à traduire ce pourcentage en réalité.
En définitive, cet échange avec le ministre s’inscrit parfaitement dans le plaidoyer d’Alliance Droits et Santé, et le réseau veillera au bon déroulement des engagements qui ont été pris.