– Bénin – Mobiliser les journalistes pour les droits et la santé sexuels et reproductifs

– Bénin – Mobiliser les journalistes pour les droits et la santé sexuels et reproductifs

Le 27 avril dernier à Cotonou, une vingtaine de journalistes participaient à un atelier de renforcement des capacités sur les enjeux et défis liés aux questions de population au Bénin. Organisé par l’ONG CeRADIS, cet atelier a permis aux professionnels des médias de mieux cerner leur rôle pour relever les défis du développement, notamment via la promotion des droits et de la santé sexuels et reproductifs (DSSR).

 

Le Centre de ressources en santé de la reproduction et droits sexuels (Ceradis-ONG), membre d’Alliance Droits & Santé au Bénin, organisait un atelier pour sensibiliser des journalistes membres de la plateforme Médias et Santé aux enjeux et défis liés aux questions de population : la santé et les droits sexuels et reproductifs, la planification familiale ou encore le dividende démographique.

Au Bénin seulement 17,9% des femmes ont recours à une forme de contraception (2014, Banque Mondiale) et les besoins non satisfaits sont évalués à 33%.

“ La presse béninoise doit devenir une presse au service du développement et nous, journalistes, devons porter un combat à travers nos écrits. “ insistait, après l’événement, Badarou Aziz, Journaliste/Chef-Desk Société au groupe de presse “MATIN LIBRE“. Pour ce faire, les professionnels des médias doivent être outillés et formé aux enjeux de planification familiale, afin d’informer le grand public de ses droits, de mettre fin aux idées reçues infondées sur les méthodes contraceptives modernes ou encore de pouvoir rappeler aux décideurs politiques leurs responsabilités et leur redevabilité.

 

Au sortir de cet atelier, les journalistes ont compris l’importance de se mobiliser autour de ces enjeux, d’autant plus qu’ils ont dorénavant les clefs en mains pour interpeller le gouvernement  “pour accélérer la mise en branle des politiques censées garantir l’accessibilité et la disponibilité des services et produits contraceptifs” , comme l’affirmait Badarou Aziz, et pour promouvoir les droits sexuels et reproductifs auprès des Béninois et Béninoises.